José Giovanni > Scénariste dialoguiste > Classe tous risques
de Claude Sautet, 1960

Abel Davos, avant de partir pour la France avec sa femme et ses deux enfants, tente en Italie, en compagnie de son ami Raymond, un dernier hold-up. Le coup réussit. Le petit groupe, après quelques péripéties, gagne la France par mer, clandestinement. Mais ils sont surpris par des douaniers. Abel réussit à s enfuir aves ses deux fils. Sa femme et Raymond sont tués. Signalés, traqués, Abel et les deux garçons se terrent dans un hôtel de Nice. Il fait alors appel à ses amis de Paris. Il n'a, jadis, rendu que des services et il est en droit, aujourd'hui, d'attendre leur reconnaissance. Ce sera cependant un inconnu, Eric Stark, qui viendra le chercher au volant d'une ambulance car ses anciens amis n'ont pas voulu courir de risques. Une solide amitié lie bientôt Abel et Eric. A Paris, Abel se détourne de la pègre. Eric le cache dans une chambre de bonne. Ayant placé ses enfants chez un vieil ami de son père qui veillera à leur éducation, il vit avec le souvenir de sa femme morte. Il se sent de « trop », refuse de reprendre un genre de vie qui ne lui a apporté que remords et conseille à Eric de vivre honnêtement. Mais la pègre, autour de lui, veille. Ses anciens amis échafaudent une machination pour se débarrasser de lui par crainte qu'il se venge de ne pas l'avoir aidé. Abel supprime deux traîtres. Un peu plus tard, Eric est blessé et arrêté en lui évitant d'être surpris par la police. Au fond d'une cachette sordide, Abel, écrasé de dégoût fait le bilan de sa vie. Il renonce une dernière fois à la violence et, peu après, se laissera arrêter et sera condamné à mort.
© Les fiches du cinéma 2001