José Giovanni > Scénariste dialoguiste > Le Deuxième souffle
de Jean-Pierre Melville, 1966

Gustave Minda, dit Gu, s'évade de prison. Au même moment, un règlement de comptes liquide Jacques, avec qui s'était « mise » Manouche, l'amie de coeur de Gu, sans que sa fidélité intérieure en ait souffert. Le commissaire Blot se met sur l'affaire. Les frères Ricci, Jo et Paul, l'un à Paris, l'autre à Marseille, semblent impliqués. Gu arrive juste à temps pour tirer Manouche des griffes des hommes de Jo, qu'il liquide selon une manière qui ne trompe pas le commissaire Blot. Obligé de se « planquer », Gu ronge son frein, puis se replie sur Marseille où Manouche lui a préparé une villégiature. Juste à ce moment, Paul Ricci prépare l'attaque d'un fourgon de la banque, coup pour lequel il a besoin d'un associé. Pressenti, un nommé Orloff se récuse, mais lui indique Gu, qui a besoin de se refaire, et à qui l'honneur interdit de vivre aux crochets de Manouche. Le coup réussit. Tantôt à Marseille, tantôt à Paris, Blot suit calmement la piste, arrête Gu en feignant un règlement de comptes monté de toutes pièces. Gu tombe dans le piège ; voulant se justifier, ses paroles, enregistrées à son insu par la police, semblent trahir Paul. Mais Gu tient à laver son honneur : il s'évade à nouveau et aura le temps de liquider Jo, qui avait « doublé » tout le monde, avant d'être lui-même abattu par la police.
© Les fiches du cinéma 2001